Amed

Cette région de Bali n'est que peu visitée par les touristes, ce qui lui a permis de conserver tout son charme. Ici, pas de vendeur ambulant ni de boutique de T-shirt ! La plage, le sable fin et le soleil. On y trouve tout de même de quoi se loger. Les hôtels ne sont pas très nombreux et sont souvent plus chers qu'ailleurs. Toutefois, si vous êtes près à prendre votre douche dans une salle de bain sans toit (mais isolée des regards), vous trouverez votre bonheur. L'infrastructure touristique étant plutôt réduite, pensez à emmenez suffisamment d'espèces avec vous.

Les activités sont réduites aux ballades, à la sieste, aux discussions avec le patron de l'hôtel et les autres touristes. Pensez à apporter masque et tuba car la pureté de l'eau permet d'observer les poissons à 2 mètres du bord !

Les quelques hôtels du coin:

Le Kusumajaya Beach Inn possède un restaurant et quelques bungalows de style balinais, décorés avec recherche, sur un coteau aride entre la mer et la route. Les propriétaires essaient d'y faire pousser un jardin.

Le Hidden Paradise Cottages plein de charme, isolé et confortable, il dispose d'un restaurant, d'une piscine et d'une délicieuse petite plage privée. Il est surprenant de trouver un établissement de cette qualité si loin des itinéraires touristiques, malheureusement ses chambres de 30 $US à 65 $US ne feront pas l'affaire des petits budgets.

Le Vienna Beach Bungalows aux confortables cottages de bambou, à 24 000 rp près de la mer, ou 17 000 rp près de la route. Il organise expéditions de plongée, de pêche et sorties en voiliers.

Pour notre part, nous sommes resté au Good Karina. Il est constitué de bungalows en bambou sur pilotis, classiques et rudimentaires, à 15 000 rp et 20 000 rp, petit déjeuner inclus. Son attrait majeur, annonce la publicité, est de "bavarder et plaisanter avec Baba", l'amical propriétaire.

 Se rendre à Amed n'est pas simple. Il faut d'abord aller à Culik puis trouver le bon bemo qui vous déposera quelque part dans Amed… Mais le jeu en vaut largement la chandelle. L'idéal étant bien sûr d'avoir votre propre moyen de locomotion afin de ne pas subir la dictature du seul bémo acceptant de vous mener puis de vous ramener ! De plus, le paysage est splendide, le bémo ne vous laissant que peu de loisir de l'admirer. Ici, pas de rizière mais des vignes.